Kêtu Photo Project



Afin de financer ce projet, les photographies sont en vente au prix de 20 euros.
Dans un format unique (30cm sur 30cm) sur du papier satiné 280 gr.
Possibilité d'envoi par la poste, gratuit à partir de 2 photographie acheté.

Pour toute demande n'hésitez pas à me contacter :
Par mail : bastien.choquet@yahoo.fr
Par téléphone: 06 19 98 37 81


Les photographies présentés sur cette page sont le fruit d'un concours de circonstance hasardeuse il y a maintenant deux ans. Séduit par ces images, nous nous sommes mis en quête de retrouver sont auteur, afin de mettre un nom et un visage sur le photographe, mais aussi d'entamer un travail permettant de mettre en avant la particularité de ce photographe alors inconnus, et la culture africaine, en particulier celle de Kétou au Bénin.

Le photographe
"Mr Rachidi Bissiriou"


        "La “découverte” de la photographie africaine est un phénomène récent, alors que la photographie fut introduite en Afrique peu de temps après son invention, par les colons et l’armée étrangère. C’est en effet au début des années 1990 qu’une poignée d’experts et de chercheurs, en majorité d’origine européenne ou nord-américaine, ont entrepris en ordre dispersé et dans un climat d’intense compétition de défricher cette terre inconnue de la culture africaine." Extrait d'un blog internet


"Si de nombreuses expositions et publications ont permis de faire connaître à un public avant tout occidental la photographie africaine, cela s’est accompagné d’un désinterêt pour la sauvegarde et la conservation ainsi mis a jour. Avec l’ouverture des ”minilabs dans les années 1980, des milliers de photographes de studio se sont vu obligé de fermer leurs studios. La destruction de photographies, témoignage irremplaçable sur cette période de l’histoire, entre les années 50 et 80, a vu le triomphe et le déclin d’un art du portrait en noir et blanc en Afrique." Extrait d'un blog internet


     Mr Rachidi Bissiriou était un photographe exerçant à Kétou au Bénin de 1968 à 1985. Il est aujourd'hui berger. Nous ne nous sommes pas encore rencontrer directement mais avons pu échanger par correspondance :

"Après l'apprentissage j'ai ouvert un studio que j'ai équipé par mes propres moyens. L'appareil avec lequel je travaillais était un Yashica. Mon studio s'appelait "Photo Super", il était situé dans le quartier Oguidigbo et était composé d'une salle de prise de vue et d'une chambre noire. Je me rappelle que, dans le temps, avant de prendre une pose il fallait mettre quelque chose comme un chapeau pour se protéger du soleil afin d'obtenir une bonne image"



Notre démarche à d'abord été de montrer ces photographies par le biais d'exposition sur Marseille et Aix-en-provence. Une fois l'euphorie de la découverte passé, il nous a paru essentiel que ces photographies soient vu par le plus grand nombre, d'une part pour ses qualité photographiques pures, et d'autres part pour faire découvrir le continent africain, à la fois moderne et traditionnel, diversifié dans ses communauté religieuses et culturelles. Cet ensemble vit en harmonie. Nous travaillons sur l'élaboration d'un projet visant à faire revenir ces photographies à Kétou, pour mettre à l'honneur l'un de ses photographes, et que les photographies elle-même retrouve leur utilité première, c'est à dire celle de photographies commandées par des individus, des familles, des communautés… Pour se faire nous souhaitons offrir la photographie aux personnes se reconnaissant, eux, ou un membres de leurs familles.