Un lien fort construit depuis une dizaine d'année avec les communautés de l'Orishas Shango à Kêtu, Imekow et Pobê et le roi de Kêtu Oba Aladeifê est au centre de notre identité.
Nous soutenons aussi les communauté religieuses des Orishas : Oro, Yemendja, Omolu, Atinga, Gambada, Mami Water, Ogun... dans la région Nago, et une communauté vodou au Togo.
Nous travaillons aussi à la création de liens entre les communauté africaines, européennes et latines.
Le nom de Kêtu est bien connu dans les amériques où les religions afro-américaines ce pérénise (bresil, cuba, venezuela, haiti, barbades...) et cette postérité contraste avec la simplicité de ce gros village de Kêtu. La ville de Kêtu a pris un essort démographique et économique que dernièrement avec le traffic frontalier (Nigéria).
Kêtu fut fondé par le fils ainé de Oraniyan, fondateur de Ile Ifê (point de départ de l'expansion Yoruba) ce dernier a donné à son ainé le droit de couronner les autres rois Yoruba.
Kêtu fut et reste la capital du peuple Nago (groupe Yoruba) à cheval entre le bénin et le Nigeria. Elle fut longtemps le centre d'un royaume dominant la sous région. D'autres royaume tel que celui d'Abomey ou celui des Adja lui payaient tribu, mais cela se termina avec l'arrivée des européens sur la côte.
L'essor du commerce négrier et l'arrivé d'armes modernes privilégia les royaumes côtier et en particulier celui d'Abomey, qui s'imposa comme l'interlocuteur privilégié des européens.
Cette suprématie militaire et le besoin d'esclave mena le royaume d'Abomey et son roi Guézo dans différentes expéditions militaires contre les Yorubas. Ainsi il conquis la région Nago et rasa physiquement et littéralement la ville de Kêtu, emmenant toute la population réfugié dans les murailles de la ville vers l'esclavage.
De cette destruction est née l'influence Nago et Yoruba dans les Amériques, car un grand nombre de Kêtois furent vendu pour la traite négrière. Les Nagos furent vendus comme des animaux mais il
emportèrent avec eux leurs patrimoine culturel et religieux qui ira influencer et structurer les religions afro-américaines.
Ce ne fut qu'après la chute du royaume d'Abomey et de l'exil de son roi Behanzin, par les troupes coloniales françaises que certains descendant du village de Kêtu partirent refonder la ville.
Kêtu reste le centre culturel du peuple Nago et son histoire fait d'eux des rebelles au pouvoir central, symbolisé par le pouvoir traditionnel qu'exerce encore le roi de Kêtu, figure central de la ville avec son fétiche "Oro".